28 de maio de 2009

résonnance politique: s'il n'y a plus de question, tant pis pour eux, ici la guerre a eu lieu. nous retenons le cri des pancartes: "Le peuple est dans la merde, à quand le bouclier fécal?"

[e dá-se assim por inaugurada a fase amarela de Daniel Chueke Jablonski].

note sur l'objectivité: dehors, il paraît que c'est fini. il n’y a pas eu cours, mais les évaluations auront lieu. ah bon ? mais pourquoi ? mais comment s'arrêter maintenant, demandons-nous contrariés, s’il n’y a toujours pas eu d’écho ?
[ni même lors de la deuxième grève générale, le 10.03.09 ? quand sous un soleil printanier avant l’heure (entre 1,2 million (police) et 3 millions (CGT) de personnes !) nous avons tous et encore une fois battu le pavé dans 229 manifestations à l’appel des huit syndicats unis (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) — si même le conseiller social du président Sarkozy, Raymond Soubie, estima que «l’on n’avait pas franchi d’étape dans la protestation par rapport au 29 janvier», excluant alors des mesures nouvelles, au-delà de celles annoncées lors du sommet social du 18 février ? et depuis?]
ll faudrait alors un défilé par mois, puis un toutes les semaines”, affirmait à un journal une certaine Natalie que je ne connais pas. “En fait on attend juste d’être en mai pour faire honneur”. non Natalie, on n’attend plus. oui, c’est vrai, la plus longue grève universitaire de l'histoire de la France ne fera pas son effet. et ce ne saurait être la faute à l'Elysée!

Le savoir de la peur – Lorenzo Codelli dans Positif mai 2009.


« — ils savent tout ce qui se passe, tout ce qui se dit, tout […]. docteur, j’ai peur » gémit Victor (Clément Harari), tremblant, suant, menacé de mort, dans Les Espions [1957], tandis qu’un impérieux coup de téléphone anonyme l’oblige à sortir. le psychiatre Malic (Gérard Séty) ferme la porte derrière lui, puis approche son œil de judas de la pièce numéro 1 sur la droite. nous voyons, épiée par le trou rond de la porte, Lucie (Vera Clouzot), la patiente muette qui, sur le lit, construit une tour (de Babel ?) avec des petits cubes jouets. soudain fait irruption le bruit strident d’une voiture, accompagné du cri de Victor, heurté. la tour de Lucie s’écroule ; elle reste atterrée. Malic, épouvanté, regard vers la porte d’entrée où apparaît la silhouette massive du Russe Kaminsky (Peter Ustinov). c’est donc hors du champ qu’a lieu le premier homicide de cette intrigue implacable. […] La tension narrative ne dépend pas d’une attente d’actions violentes, mais du climat menaçant de l’ensemble. qui espionne qui ? Malic, le psychiatre lâche, se laisse corrompre par l’argent, devient un pion sur l’échiquier entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, pour la domination atomique. Cooper (Sam Jaffe), le boss américain, prophétise des ‘millions de morts’, et son ricanement préfigure celui du docteur Folamour.
[devant ces massacres de mase, les frissons personnels sont ridicules. la terreur règne partout, sans répit, en parfait sublimé de la ‘guerre froide’].

Quartette –Wikipedia. 

En musique, un quartet ou quartette est un groupe de quatre musiciens jouant ensemble, en excluant le cas de la musique classique où on parle de quatuor. Ce type de formation est très souvent rencontré dans le jazz.  

En informatique, un quartet est un ensemble de quatre bits.   

En diplomatie, on a parlé de quartette lorsqu'en 2003 un plan a été élaboré par quatre instances (États-Unis, ONU, Russie et Union européenne) pour le réglement du conflit israélo-palestinien, plan connu sous le nom de feuille de route pour la paix. 

Le Quartette est une instance très importante.  


27 de maio de 2009

et en chemin tu finis par ouvrir à une page quelconque (512) et tomber sur ça, 
à la une: 
à l’origine de tout, la Peur. (de quoi? des corps, des humiliations?) parodie du Cogito, comme instant fictif où, tout ayant été rasé, cette tabula rasa va être réoccupé: “j’ai peur, donc je vis”. une remarque: selon les mœurs d’aujourd’hui (il faudrait une éthologie des intellectuels), on ne parle jamais de la peur: elle est forclose du discours, et même de l’écriture (pourrait-il avoir une écriture de la peur?). placée à l’origine, elle a une valeur de méthode; part un chemin initiatique.

écrit par Roland Barthes (l’image) deux ans avant d’être fauché par la camionnette d'une entreprise de blanchissage alors qu'il se rendait au Collège de France, le 25 février 1980

26 de maio de 2009

[notas caderno preto 2008-9: Bibliothèque Sainte Geneviève (onde Marcel um dia foi bibliotecário) 

— 02.03.09. leitura de Le magazine littéraire — hors-série no 13 Avril Mai 2008. recopio: « Le rassemblement dépasse toutes les attentes, toutes les espérances. Que faire ? » anoto : — a pergunta viva, não a resposta. com a liberdade dos meios as respostas afloram. por exemplo: « on encule les flics. tout le monde faisait n’importe quoi sans savoir ». recopio : « ‘Cohn-Bendit prit le micro et dit: et maintenant la grève générale !’ Intuition géniale », acrescenta o articulista. [...] dois dias depois anoto ainda : intuition de la vie, du temps réel, concret. que nos faz parar e mudar de direção : pensar em Valery: « on s’arrête puis on repart, voilà ce qu’est penser ! » — Phèdre. p.70. l’intuition c’est un truc du corps, um sofrimento físico que faz cessar o movimento no espaço [trajetória] e inaugura o movimento do tempo [errância]. o trauma do tempo no corpo, a perda do rumo, do sentido. o espaço do nonsense [?], o espaço da anarquia. uma arquitetura sem ‘arkhè’? como construção do espaço? afetivo? mãe. [...].]

20 de maio de 2009

E.->E. mídias [email / ça ? — où ça ?]


de:daniel chueke (danielchuekei@uol.com.br)
enviada:quinta-feira, 16.04.09 01:01
para:elena vogman  (E.Vogman@gmx.de)

ma chère Elena,

tu m'as appris à prononcer Malevitch [dans ta langue] et pour cela je te serais toujours redevant. sache que j'ai beaucoup pensé ces jours-ci (et même avant) aux Quatre bandits, comme tu l'a nommé, ou au Quartette de Paris, comme ça m'avait sonné jusqu'à présent [dans cette langue qui pourtant n’est pas la mienne]. et à l'importance de cette expérience de groupe dont le sens on ne pourra saisir que dans un certain temps, j'en suis convaincu ; si, toutefois, il est vrai qu'on puisse un jour voir la chose comme elle a été. parce qu'elle est, cette chose, en quelque sorte déjà finie, je le sens et à limite de la réciprocité : tu pars, je reste, Dario reste, N. on ignore. Où ça ? — et ce n'est pas une question géographique, la politique de l'aimitié, tu le vois bien, mais d'histoire [tout comme la politique de ruptures en Moyen Orient, je l'avais signalé deux jours auparavant, le 14 : les conflits, toujours des sacrés histoires !]. c’est que ça ce finis comme ça commence, sans qu'on s'attende, le moins du monde et la joie de le jeunesse ! tout cela pour te dire qu’en tous cas, ma très chère, je vais le raconter, moi, E., parce que j'ai un projet (non littéraire) envers elle [ma jeunesse] et ça, quoi que se soit, crois moi, ça l'a déjà marquée. énormément. et si [comme tu me dis] tes derniers jours à Paris relèvent de l'exagération, [alors] va jusqu'au bout. « exagérer, voilà l'arme » on criait en 68. moi je suis d'accord [et debout] et [c’est pourquoi] je vais le faire 40 ans plus tard. je t'embrasse tout en attendant ton appel pour un de ses derniers coups ou expos, pour l'art et le boire. bref, pour ces choses que l’on aime,


E. 

18 de maio de 2009

politiques du temps. [projet: l'avenir en face à face. instructions d’action: trouver sa projetction future dans un bistrô parisien et obtenir d’une manière quelconque l'image de cette rencontre. prédilection pour les simétriques attestée. prendre le temps de réfléchir].

n.1 09.04.09 café à St. Fargeau. 

[Zola avait prié tous leurs amis communs de lui donner des nouvelles de Cézanne. C’est ainsi qu’il existe deux lettres, l’une d’Alexis, l’autre de Coste, fournissant des détails des renseignements détaillés sur la vie du peintre].

En février 1891, Alexis rapporta d’Aix à Zola :

« Enfin, pour compléter sa psychologie : converti, il croit et pratique. ‘C’est la peur ! je me sens encore quatre jours sur la terre : puis après ? Je crois que je survivrai et je ne veux pas risquer de rôtir in aeternum’ ».

De son côté, Coste écrit le 5 mars 1891 à Zola :

« Comment expliquer qu’un banquier rapace et dur puisse donner naissance à des êtres comme notre pauvre ami Cézanne que j’ai vu dernièrement. Il se porte bien et physiquement ne périclite pas. Mais il est devenu timide et primitif et plus jeune que jamais. Il habite le Jas de Bouffon avec sa mère qui est du reste brouillé avec sa femme […] de sorte que Paul vit d’un côté, et sa femme de l’autre. Et c’est une des choses les plus attendrissantes que je connaisse, que de voir ce brave garçon conserver des naïvetés d’enfant, oublier les mécomptes de la lutte et s’acharner, résigner et souffrant, à la poursuite d’une œuvre qu’il ne peut pas enfanter ».

 [Giovanna Salerno, posso te ligar ?] 

[le futurisme est aussi l'un des mouvements qui, avec le surréalisme, connaît le plus de guerres internes. de nombreux artistes sont expulsés comme les deux frères Arturo et Carlo Ludovico Bragaglia, photographes — este último viria então à se tornar diretor de cinema, ativo e conhecido na Itália dos anos 30 aos 60. morreria em 1998, aos 104 anos de idade. não obstante — 

le futurisme est encore un mouvement vivant et qui ne cesse d'attirer de jeunes artistes: ce mouvement continue aujourd'hui sous des appellations corollaires].

A Émile Zola.

Gardanne, 4 avril 1886.

 

Mon cher Emile,

Je viens de recevoir l'Œuvre que tu as bien voulu m’adresser. Je remercie l’auteur des Rougon-Macquart de ce bon témoignage de souvenir, et je lui demande de me permettre de lui serrer la main en songeant aux années anciennes.

Tout à toi sous l’impulsion des temps écoulés.

Paul Cézanne,

à Gardenne, arrondissement d’Aix.


[Cette publication lui causa une grande désillusion et une profonde douleur ; après plus de 30 ans de rapports les plus affectueux, il préféra la séparation à des accommodements indignes de l’amitié qui avait été la leur].