20 de maio de 2009

E.->E. mídias [email / ça ? — où ça ?]


de:daniel chueke (danielchuekei@uol.com.br)
enviada:quinta-feira, 16.04.09 01:01
para:elena vogman  (E.Vogman@gmx.de)

ma chère Elena,

tu m'as appris à prononcer Malevitch [dans ta langue] et pour cela je te serais toujours redevant. sache que j'ai beaucoup pensé ces jours-ci (et même avant) aux Quatre bandits, comme tu l'a nommé, ou au Quartette de Paris, comme ça m'avait sonné jusqu'à présent [dans cette langue qui pourtant n’est pas la mienne]. et à l'importance de cette expérience de groupe dont le sens on ne pourra saisir que dans un certain temps, j'en suis convaincu ; si, toutefois, il est vrai qu'on puisse un jour voir la chose comme elle a été. parce qu'elle est, cette chose, en quelque sorte déjà finie, je le sens et à limite de la réciprocité : tu pars, je reste, Dario reste, N. on ignore. Où ça ? — et ce n'est pas une question géographique, la politique de l'aimitié, tu le vois bien, mais d'histoire [tout comme la politique de ruptures en Moyen Orient, je l'avais signalé deux jours auparavant, le 14 : les conflits, toujours des sacrés histoires !]. c’est que ça ce finis comme ça commence, sans qu'on s'attende, le moins du monde et la joie de le jeunesse ! tout cela pour te dire qu’en tous cas, ma très chère, je vais le raconter, moi, E., parce que j'ai un projet (non littéraire) envers elle [ma jeunesse] et ça, quoi que se soit, crois moi, ça l'a déjà marquée. énormément. et si [comme tu me dis] tes derniers jours à Paris relèvent de l'exagération, [alors] va jusqu'au bout. « exagérer, voilà l'arme » on criait en 68. moi je suis d'accord [et debout] et [c’est pourquoi] je vais le faire 40 ans plus tard. je t'embrasse tout en attendant ton appel pour un de ses derniers coups ou expos, pour l'art et le boire. bref, pour ces choses que l’on aime,


E. 

6 comentários:

Anônimo disse...

mon Daniel,
les semaines passées j'ai essayé de voir cette chose, de la SAISIR, la reconstruire, la posseder comme étant passé, rangé dans mes souvenirs, comme on possede une pancarte. Je suis pas arrivée. Il me semble là se cacher ton conflit de la chose. Elle n'Était jamais car elle est toujours en a-venir. Esteban m'a parlé de l'Architecture-loop "qui apparaît grâce à la constance du coup, du palpe ou du palpite". Daniel, le tâtonnement de percussion.
OÙ ÇA ? Pro-jetons ! Car la chose est l'espace, espace est le beat, le pouls d'une chose vivante de sa réalisation, de son accomplissement jamais accompli.
Je dis jeudi ?
D.

Anônimo disse...

Mes chers,
On ne possède jamais la Chose, tout comme on ne possède jamais quelqu’un. Sachant que tout peut changer en tout moment, que tout peut finir n’importe quand (parfois même avant qu’on s’en rend compte), il ne nous reste que La vivre parce-que l’éternité d’un moment (comme on a découvert hier chez de Chirico) est préservée dans nos souvenirs. Pourtant il va falloir qu’un bon temps passe avant que ce que l’on a vécu se sédimente. Jusqu'à ce moment là, il faut continuer à vivre pour accumuler d’autres Moments et surtout il faut s’empêcher d’interpréter. Là, E., tu as eu parfaitement raison, la question n’est pas comment interpréter, mais "comment s’empêcher d’aller chercher toujours un au delà des mots et des figures et des choses ?" Parce-que interpréter suppose fouiller le sens des mots, des noms, des choses qui souvent nous échappent tout simplement. Il vaut mieux attendre et il vaut mieux vivre, même si cela est toujours difficile !
A jeudi, donc !
Nadja

Daniel Jablonski disse...

j'attends, dans la conjoncture du début d'espérance à jeudi je disi aussi, sans Jung ni acte manqué. sans sens ni double sens. à vous: ça sera la question même du sens, je sens.

Anônimo disse...

Este blog é bom.

Mas;

Quanto vale tomar um chopp contigo? Ou é por kilo?

Abraço, e saudades.

Os últimos tempos foram de indiferença e presença no mesmo bairro.

Chega de açoes, queremos promessas.

Rubens, héroi canabrava e outros relatos.

Daniel Jablonski disse...

vale o preço da ligação. repito: 06 25 45 56 75. e aguardo as promessas.

Anônimo disse...

Tu sens? la question du sens et des sens