28 de fevereiro de 2010

eh voilà, mon gars : depuis, les villes ouvertes se renferment dans les trous de leurs métropolitains, et hop, c’est l’ennui. on jette pas mal de morts dans pas mal de trous, par ci par là, et du coup, c’est l’oubli. depuis, c'est toute l'Europe qui revient à la maison, à pied, en bus, en train, j’sais pas moi, mais juste à temps de se mettre dans quelqu’autre trou, à l'abri de la terreur atomique, et nécessairement, là, c’est la peur.

[ou alors on change tout, vite, de nom, d’adresse, de foi, d’idéologie, on se casse quoi, ailleurs, mais vraiment ailleurs, tout en espérant, — au fond de son cœur et de sa valise, tu sais, c’est pareil —, de ne pas avoir à se retrouver, de l’autre côté du monde, face aux mêmes merdes qu’on a dû fuire et faire pour être encore , dans ce train, dans ce bateau, dans ce bus].

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