18 de maio de 2009

[Zola avait prié tous leurs amis communs de lui donner des nouvelles de Cézanne. C’est ainsi qu’il existe deux lettres, l’une d’Alexis, l’autre de Coste, fournissant des détails des renseignements détaillés sur la vie du peintre].

En février 1891, Alexis rapporta d’Aix à Zola :

« Enfin, pour compléter sa psychologie : converti, il croit et pratique. ‘C’est la peur ! je me sens encore quatre jours sur la terre : puis après ? Je crois que je survivrai et je ne veux pas risquer de rôtir in aeternum’ ».

De son côté, Coste écrit le 5 mars 1891 à Zola :

« Comment expliquer qu’un banquier rapace et dur puisse donner naissance à des êtres comme notre pauvre ami Cézanne que j’ai vu dernièrement. Il se porte bien et physiquement ne périclite pas. Mais il est devenu timide et primitif et plus jeune que jamais. Il habite le Jas de Bouffon avec sa mère qui est du reste brouillé avec sa femme […] de sorte que Paul vit d’un côté, et sa femme de l’autre. Et c’est une des choses les plus attendrissantes que je connaisse, que de voir ce brave garçon conserver des naïvetés d’enfant, oublier les mécomptes de la lutte et s’acharner, résigner et souffrant, à la poursuite d’une œuvre qu’il ne peut pas enfanter ».

 [Giovanna Salerno, posso te ligar ?] 

4 comentários:

salerninho disse...

depende. to te devendo?

Daniel Jablonski disse...

não, meu lance judaico não saberia ir tão longe. não obstante, tem de depender disso?

interpretação de texto disse...

mas o lance judaico tá na leitura. a piada não compreendida (de mau gosto, eu confesso) deveria ser lida: só NãO me ligue se eu estiver te devendo.
onde foi parar o bom humor? escondido em algum kipá por ai?

Daniel Jablonski disse...

então eu vou te ligar.